Bonsoir à tous,
Stéphanie, notre
productrice de produits laitiers à la Ferme des 3 Muids, nous propose un
atelier de désherbage des betteraves plantées pour nourrir les vaches
(c'est un problème assez urgent à traiter sur les jours à venir).
L'atelier est ouvert à tous les Amapiens, plusieurs dates et options sont possibles (samedi 14 juin et samedi 21 juin).
Le sondage de participation :
"David, mari et associé de Stéphanie, a planté des betteraves, qui sont un bon aliment à intégrer aux menus des vaches de la ferme.
C'est la 1ère année qu'il s'essaie à cette culture, actuellement il rencontre un soucis c'est un fort enherbement, et la superbe météo (pluie / soleil / pluie / soleil) récemment est parfaite pour la pousse des herbes indésirables... qui empêchent les betteraves de bien se développer.
Le plan, les options :
- auberge espagnole
- visite et explications
- atelier désherbage
- pot de fin d'atelier."
Bénédicte Hernout
Référente Produits laitiers
1. Samedi 14 juin de 14h à 16h
avec Évi, Daniel et Élodie (photos)
Stéphanie nous a d'abord fait une petite visite de la ferme (notes) :
- les vaches pâturent dans différentes parcelles séparées
- une parcelle est disponible à partir de 13 cm d'herbe minimum
- il y a une parcelle spéciale dédiée aux vaches "en congé maternité"
- le hangar à vaches actuel a été construit par les parents de Stéphanie, elle le loue
- la faible luminosité et la situation (en bas de pente, l'eau s'y concentre, c'est de pire en pire avec les pluies qui deviennent plus "violentes") sont 2 inconvénients que le futur hangar (travaux encore nécessaires) devrait permettre de corriger
- dans l'actuel espace entre la laiterie et la machine à traire, les parents de Stéphanie stockaient les patates (ils en produisaient plus)
- la machine à traire est une machine "nomade", elle est faîte pour pouvoir être emmenée en prairie pour traire, mais le choix de ce modèle pour la ferme était pour anticiper un besoin de changement d'emplacement, comme cela va être le cas
- les cochons qui ont un enclos dans le fond sont encore "petits" (ah bon ?), c'est impressionnant quand ils se bousculent à la mangeoire, mais ils ne sont pas agressifs (entre eux ou envers les humains), mais les faire monter en camion reste très technique (il faut s'aider de plaques sans laisser d'espace au sol, au moindre interstice ils peuvent tout soulever)
- circularité : les cochons sont nourris avec le lactoserum issu de la production du beurre et des fromages, les vaches avec l'herbes et les cultures de la ferme...
- le futur hangar à vaches sert actuellement à entreposer les nombreux tracteurs de la ferme, dont une bonne partie vient de David (mécanicien agricole auparavant)
- il y a donc de nombreux tracteurs sur la ferme, mais plutôt vieux et pas chers (80 000 pour 10 vieux tracteurs VS 150 000 pour un neuf actuellement...)
- c'est la stratégie de la ferme : le matériel est vieux, mais bricolable et réparable par David
- 3 veaux se partagent actuellement l'enclos + cabane adaptée (qui peut en contenir jusqu'à 5), on reconnaît la Jersiaise aux muqueuses foncées (langue bleue, "eye-liner")
Stéphanie assurant la vente au magasin de la ferme (14h15 à 18h15), David nous a emmené en pick-up sur la parcelle où se trouve les betteraves (ainsi que des patates).
Le désherbage des betteraves se fait plutôt à la main, les herbes étant trop grosses pour y aller à la rasette (mais ça reste possible, en cas de besoin de rester droit).
La météo était de notre côté : avec un petit vent et des nuages, nous n'avons pas subit de chaleur, il faisait bon.
À plusieurs (nous étions 6 dont 3 amapien-nes) on se voit bien mieux avancer, mais la parcelle est grande, il y a encore à faire.
À 16h, nous sommes retourné à la ferme pour un goûter de fin de chantier (j'ai pas pris de photo désolée, mes mains tenaient mon jus de pomme et ma gaufre !).
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