Retour sur l'Atelier du 21 Septembre

La planche au tout début de l'atelier

Nous étions une vingtaine samedi dernier pour l'atelier ramassage de courges au Potager Gourmand à Crespin. Soleil et bonne humeur étant également au rendez-vous, tous les ingrédients étaient réunis pour un atelier réussi.

 En une heure, la planche était faite. Nous avons donc ensuite été entretenir les fraisiers : il fallait arracher les "stolons" (sans arracher le pieds de fraises !), ces tiges qui poussent à partir des pieds et qui permettent aux fraisiers de se multiplier.

Le ramassage de courges se déroule ainsi :

1. Des personnes équipées d'un sécateur sectionnent les queues pour détacher les courges de leur tige, et coupe les tiges à la base de la racine si nécessaire.
2. En parallèle, d'autres amapien.ne.s ramassent les courges pour les déposer en tas sur les côtés.
3. Un troisième groupe arrache les tiges où il ne reste plus de courge pour les disposer en tas également, toujours bien sur les côtés. Les feuilles et les tiges de courge sont très rêches à cause des petits poils durs dont elles sont couvertes, s'équiper de gants peut être nécessaire.
4. Les bâches en plastique noir qui couvrent les allées doivent être ramassées et pliées, elles seront réutilisées. Il vaut mieux être deux pour ramasser ces rectangles de 12 mètres de longs et les débarrasser de la terre et des restes de courges avant pliage.
5. Le milieu est dégagé et les plastiques des allées retiré afin que le tracteur puisse y passer : les courges sont disposées sur les bacs de stockage chargés sur le tracteur.

Des amapien.ne.s en action !

Le chargement du tracteur

Trois types de courges ont été ramassés :

• courge butternut (beige allongée)
• potimarron (potit, orange et rond)
• courges musquées (grosse verte foncée)
  

Les courges musquées ne sont pas mûres, elles devraient être cuivrées. Il est probable qu'elles soient donc toutes perdues... Mais les butternuts et les potimarrons sont à point. Suite au repiquage des plants de courges en Juin, les feuilles avaient jauni, ce qui avait fait craindre à Philippe qu'elles soient toutes perdues. Elles ont survécus malgré la sécheresse et la canicule, mais la récolte est moins importante que l'année dernière.

La photo de groupe de fin d'atelier, après le goûter

Un grand merci à chaque participant.e.

Si l'AMAP vit, c'est grâce à l'engagement de ses amapien.ne.s !



Élodie M. pour le collège solidaire